Quelques lanières de papier entortillées et mises en forme avec un peu de minutie et l’on obtient une infinité de motifs décoratifs à employer sans restriction mais avec originalité pour illustrer, décorer, orner … Le quilling est une forme de graphisme utilisant la palette chromatique des feuilles de papier pour imprimante. Détaillées en lanières, roulées à l’aide d’un stylet, mises en forme du bout des doigts, fixées d’un peu de colle : on peut tout dessiner en quilling, tout imaginer, c’est un style graphique à part entière.
À part le stylet, outil indispensable pour « rouler » le papier (le mien a coûté 1,50 € dans un salon créatif), tout le reste du matériel peut être de la pure récup’! Bien que j’aie réalisé mes tout premiers quillings en utilisant une pique de bambou fendue, en attendant de trouver l’outil adéquat..!
La première étape consiste donc à se mettre en quête de matière première : du papier type imprimante, d’un grammage de 80 à 100 pour un format A4. Un papier léger donc, fin, lisse, facile à rouler, à dérouler aussi et facile à mettre en forme d’un simple pincement de doigts.
L’utilisation du blanc (sur fond blanc ou couleur), donne des résultats surprenants et on peut, à partir d’une feuille de papier tout ce qu’il y a de basique, propulser son imagination pour obtenir des créations magnifiques.
On s’amuse beaucoup avec la couleur aussi. Afin de réunir d’obtenir une large palette chromatique et de nombreux camaïeux d’une même teinte, j’ai utilisé du papier d’origines diverses : on en vient vite à collectionner et à pratiquer des échanges avec d’autres quilleuses ou quilleurs, sachant qu’1 à 2 feuilles dans chaque teinte suffisent. Les couleurs sont sensiblement différentes d’une marque à l’autre, selon la date à laquelle le papier a été fabriqué, son l’origine, et sa destination : ainsi, j’utilise des sous-chemises de tri qui ont un grammage identique et souvent des teintes vives ou inattendues (chocolat par exemple) puisqu’elles ne sont pas destinées à l’impression. On trouve ce même type de papier en grandes feuilles au format Raisin (50 x 65 cm), et j’emploie également du papier kraft fin, intéressant pour ses teintes : ficelle, gris, noir, anthracite, doré ou cuivré, mais aussi bicolore.
Préparer les feuilles en découpant dans la longueur, au cutter ou au massicot, des lanières de 0,5 cm.
Un trace-cercles vous sera très utile pour réaliser des formes répétées tout en gardant une taille identique. Prévoir également de la colle blanche pour fixer définitivement un module et une pince en plastique (type pince jetable telles qu’on en trouve en milieu médical), très utile pour une manipulation minutieuse des languettes de papier.
Pour ce qui est de la technique du quilling, vous trouverez de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, YouTube…. je vous laisse découvrir, tout comme les divers modèles et idées proposées que je vous invite à développer si vous laissez convaincre par la technique…
Quant aux applications, elles sont nombreuses : une forme de graphisme en 3D pour réaliser tableaux, cartes de toutes sortes, illustrations … mais aussi bijoux, objets décoratifs, etc.
Dernièrement, j’ai travaillé sur une affiche annonçant des conférences sur les pommiers corses. Vous pouvez également piocher dans quelques 300 idées et admirer de véritables œuvres en quilling ici !